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Date de création : 15.10.2012
Dernière mise à jour :
12.09.2013
3023 articles
C'est la grande évasion dans l'espace
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La cane est au canard. La canne est au canard boiteux ! Son médecin du travail c'est le vétérinaire ! sinon il va rendre son âme sous le couteau du Saigneur ! Amen
Chacun son crane, sa boite à idées mais pas de cadenas ! Une boite est faite pour être ouverte. Il en sort toujours quelquechose !Ayons un visage et un esprit ouverts, un regard vers l'avenir. Gardons un certain sourire plutôt qu'un sourire incertain ! Le "Mal" nous guette, soyons"Bien" dans notre peau
Le canard a besoin de son "canard" pour alléger se panse de ses vilaines pensées. C'est un peu "son véto". Faute de soins, il risque de dépérir et cela ferait du canard déconfit ! Qui veut être son fossoyeur ?
Les vaches landaises et le petit canard déchainé
Ce fut, ce jour-là, une bonne soirée chaude !! Il y avait quelques jeunes courageux qui ont affronté, avec bravoure, quelques vachettes landaises.
Nos vaillants joueurs ont montré combien ils savaient courir et être performants quant à leur savoir grimper la barrière et même, parfois, faire des pirouettes pour descendre carrément "en vitesse" les grilles afin de passer de l'autre côté de la barrière et admirer ainsi ces petites vaches à travers les barreaux !...et on ne savait plus, à ce moment là, qui était le plus vache entre la bête noire ou le joueur !
Caroline, Géraldine..des prénoms gentils et pourtant, ce jour-là, ces prénoms portaient des cornes non pas pour signifier le "cocuage" mais parce qu'elles étaient des vaches libérées !! Une fois libres, elles arrivaient dans l'arène très rapidement, préparent leur coup en vaches !...Baissant la tête, toutes cornes en avant mais ne présentant qu'un danger minime pour l'arrière train de nos joyeux concurrents...elles fonçaient sur tous ceux qui essayaient de les affronter d'une manière effrontée ..ce qui obligea certains à s'immobiliser au sol permettant à ces ruminants d'arrêter leur "folie meutrière". Elles représentaient, pour ces garçons, leurs principales "bêtes noires" !
Moi, tout PCD que j'étais, je me trouvais, fort heureusement, de l'autre côté comme spectateur très attentif me demandant parfois si la grilles était suffisamment solide et si je n'allais pas me trouver en face de l'une de ces gentilles bêtes à cornes ! Le danger, cette soirée-là, ne venait pas d'un signe du zodiaque !
Ayant perdu l'habitude de courir, je n'aurai déjà plus de "derrière' car les vachettes se seraient chargées de me déplumer. En tant que palmipède, je protégeais ainsi mon arrière train que l'on apelle si communément "croupion".
En regardant les joueurs braver le danger, je me suis retrouvé le bec cloué en tout bon spectateur que j'étais.
Il y avait aussi une autre distraction car il n'y avait pas que des vachettes...il y avait aussi toute une famille d'ânes, à savoir, le bourricot, la bourrique et son ânon. Ils avaient un grand rôle à jouer. Il fallait, tout en étant sur le dos du bourricot et de la bourrique, arriver à leur faire faire trois tours de l'arène ! Imaginez le spectacle !
Le bourricot et sa moitié durent supporter certains joueurs qui prenaient malin plaisir de monter à plusieurs sur leur pauvre dos et pour les faire avancer, obligèrent l'ânon à faire une balade landaise ! et cela s'appelle "tourner en bourrique" et on sait maintenant pourquoi !
Tous ces jeux étaient gratifiés de petites récompenses car il fallait bien encourager les téméraires et les assoiffés de grandes sensations ! Une tombola eut lieu en faveur des artistes handicapés? Le PCD s'est retrouvé gonflé d'un ballon !
Je n'avais pas pu sortir de "canarderies" et les vachettes ne m'avaient pas fait de "vacheries" !
MORALITE : Il faut laisser ses vacheries au vestiaire et laisser ces pauvres vaches brouter paisiblement. Ont-elles eu, seulement, une récompense tout comme les ânes ? Il y en avait plus d'un qui pouvaient enfiler un bonnet d'âne et recevoir "une avoinée" parmis ces joueurs !!
Ecrit en 1992 par Françoise Demaret alias Le Petit Canard Déchainé et remis en forme le 22 Février 2009 dans un recueil